The cloud-flags are not patriotic symbols, but raise questions about communities, national identity, cross-border flow and fraternity. Human realities and shared memory are at the heart of the artistic project.

Clouds, through their lightness and their movement, symbolize freedom. Clouds fascinate us as they are fleeting, intangible, almost immaterial. They deny the concrete and mundane. The image of clouds always takes us elsewhere, further away, beyond human borders, beyond that which forms the foundations of society (family, economy, religion, patriotism) in the same way as the outsider who is questioned in Charles Baudelaire’s poem. The outsider is a travelling man, with no ties. Asked about what he loves best, he rejects family, friends, homeland, beauty and wealth before concluding: “I love clouds….. clouds which pass … over there … the marvelous clouds!” Clouds embody freedom, they violate defined territories. Clouds act as a call towards infinity, beyond the borders established by mankind, whether they be real or symbolic borders.

jeudi 16 juin 2011

ARRIVÉE À CHEMNITZ


Vue de la fenêtre de l'hôtel An der Oper
Arrivée en gare de Chemnitz à 19h26. Je suis accueillie par Jana Hempfing, une jeune femme menue qui me rappelle les femmes de Cranach. L’ampleur des rues me frappe dès que je sors de la gare… « des avenues prévues pour les défilés des tanks, pour les parades » me dira-t-on le lendemain. Marcher dans Chemnitz s’est se plonger dans l’histoire, puisque l’architecture communiste y est très présente au centre ville. 
Non loin de la gare, je suis installée dans l’hôtel de l’Opéra (An der Oper). De ma chambre, je peux voir la rue des Nations (Stasse der Nationen), immense boulevard presque vide. Peu de voitures, quelques rares passants, qui, malgré l’absence de circulation, attendent patiemment que le feu passe au vert pour les piétons ! J’observe ce calme, et ce boulevard qui apparaît comme un décor.
En sortant de l’hôtel, l’on continue sur la rue des Nations pour aller vers le centre ville, l’on croise la rue du Pont (Brücke Strasse). Impossible de ne pas voir l’imposante tête de Karl Marx, en marbre noir de Russie, souvenir de cette époque ou Chemnitz s’appelait Karl-Marx-Stadt (1953-1990).
Des mâts porte-drapeaux sont présents dans toute la ville. Le passant ne les remarque guère car, tels des caméléons, leur couleur grise se confond avec le gris des façades. Ils sont peu utilisés. Un emplacement de trois mâts porte-drapeaux attire mon attention. Il est situé devant l’immeuble du parti, appelé par les habitants le W ou le « dent de scie » en écho avec sa forme caractéristique. Le lieu est particulièrement symbolique, il est central, visible de loin, il est idéal pour l’installation des drapeaux-nuages. À quelques pas de là, je choisi un deuxième emplacement devant la Stadt-Halle, autre bâtiment de la période communiste.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire