The cloud-flags are not patriotic symbols, but raise questions about communities, national identity, cross-border flow and fraternity. Human realities and shared memory are at the heart of the artistic project.

Clouds, through their lightness and their movement, symbolize freedom. Clouds fascinate us as they are fleeting, intangible, almost immaterial. They deny the concrete and mundane. The image of clouds always takes us elsewhere, further away, beyond human borders, beyond that which forms the foundations of society (family, economy, religion, patriotism) in the same way as the outsider who is questioned in Charles Baudelaire’s poem. The outsider is a travelling man, with no ties. Asked about what he loves best, he rejects family, friends, homeland, beauty and wealth before concluding: “I love clouds….. clouds which pass … over there … the marvelous clouds!” Clouds embody freedom, they violate defined territories. Clouds act as a call towards infinity, beyond the borders established by mankind, whether they be real or symbolic borders.

vendredi 22 juin 2018

L'ATLAS DES NUAGES - FONDATION FRANÇOIS SCHNEIDER

But...the Clouds, installation devant la Fondation Schneider, 2018



L'installation BUT...THE CLOUDS sera visible tout l'été, durant l'exposition L'ATLAS DES NUAGES,à la Fondation François Schneider. Commissaire Marie Terrieux.


Publié en 1896, l’Atlas international des nuages, compilé grâce aux recherches et classifications de chercheurs comme Jean-Baptiste Lamarck, Luke Howard ou Ralph Abercrombie, est le premier ouvrage qui propose une nomenclature des nuages, notamment en latin, permettant aux météorologues européens de travailler tous ensemble. Cumulus, Stratus, Nimbus… deviennent ainsi les différents genres de nuages et témoignent de l’avènement et de la reconnaissance de la météorologie au 19ème siècle. Depuis l’antiquité, le thème du nuage est déjà prégnant dans l’iconographie et constitue un motif d’inspiration très important traversant les siècles, notamment à travers la peinture et la photographie.


Les drapeaux de nuages d’Anne Immelé interrogent les frontières tout comme les nuages-tampons de Marco Godinho questionnent les politiques migratoires et les flux humains de cette dernière décennie. Le nuage composé de 6000 ampoules créé par le collectif des canadiens Caitlind Brown & Wayne Garrett invite les visiteurs à jouer avec cet arbre de lumière. Pollution, fumée se retrouvent dans les travaux de Christophe Urbain quand Hoang Duong Cam dénonce les systèmes des mégapoles asiatiques. Berndnaut Smilde recompose des nuages éphémères. Tandis qu’Emilie Faïf fait battre leurs cœurs, Marion Baruch les transperce. Shilpa Gupta les emprisonne ou parle au ciel. Julie Guillem et Jean Gabriel Lopez recréent leur propre atlas des nuages avec des procédés anciens.

Liste des artistes : Marion Baruch, Hicham Berrada, Olaf Brzeski, Caitlind Brown & Wayne Garrett, Rhona Byrne, Hoang Duong Cam, Julien Discrit, Arpaïs du Bois, Latifa Echakhch, Emilie Faïf, Marco Godinho, Julie Guillem, Shilpa Gupta, Anne Immelé, Hao Jinfang & Wang Lijie, Feng Li, Jean-Gabriel Lopez, Johan Parent, Berndnaut Smilde, Christophe Urbain, Bruno v. Roels, Sophie Zénon.

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