The cloud-flags are not patriotic symbols, but raise questions about communities, national identity, cross-border flow and fraternity. Human realities and shared memory are at the heart of the artistic project.

Clouds, through their lightness and their movement, symbolize freedom. Clouds fascinate us as they are fleeting, intangible, almost immaterial. They deny the concrete and mundane. The image of clouds always takes us elsewhere, further away, beyond human borders, beyond that which forms the foundations of society (family, economy, religion, patriotism) in the same way as the outsider who is questioned in Charles Baudelaire’s poem. The outsider is a travelling man, with no ties. Asked about what he loves best, he rejects family, friends, homeland, beauty and wealth before concluding: “I love clouds….. clouds which pass … over there … the marvelous clouds!” Clouds embody freedom, they violate defined territories. Clouds act as a call towards infinity, beyond the borders established by mankind, whether they be real or symbolic borders.

samedi 19 février 2011

Dominique Païni "L'ATTRAIT DES NUAGES"


"On ne saurait expliquer l'attrait des nuages, l'attirance pour leur processus de formation, pour leur réalité physique, leur apparence changeante, pour l'énigme de leur disparition et leur géométrie capricieuse.
Ils ont nourri la curiosité depuis les débuts de l'humanité ; ils occupent optiquement l'oisiveté, inquiètent l'inlassable goût pour le " grand beau temps " ; ils peuvent détourner l'attention du sujet central d'un tableau ou des prouesses du personnage central d'un film. Ils sont sans doute liés à l'obsession météorologique : connaître " le temps qu'il fera " participe du penchant pour l'organisation, pour la programmation du quotidien.
Ravissent-ils par la séduction de l'instabilité de leurs contours et de leurs ventosités en incessantes métamorphoses ou inquiètent-ils par l'augure de perturbations orageuses ? " Sans aucune description, directement, un nuage nous attire, un autre nous atterre " dit Gaston Bachelard. A travers l'étude de séquences empruntées à une dizaine de films classiques ou modernes, Dominique Païni s'attache à observer l'utilisation narrative et dramaturgique des nuages par Dreyer, Ford, Van Sant, Bergman, Renoir ou Godard, et l'apparition d'une obsession nuageuse chez le spectateur contemporain." EDITIONS YELLOW NOW -Présentation de l'éditeur-

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